Bonjour Yvan,

J'espère que tout aille au mieux pour vous.

Comme je vous l'ai expliqué dans mon précédent courrier, je ne saurais moralement me rendre en quelque bureau de l'administration que ce soit de mon propre chef. De plus en ce moment, même si je le voulais, je ne dispose point des ressources nécessaires à organiser un voyage jusqu'à Yverdon.

Le plus simple, comme déjà proposé, serait que vous me passiez vos questions ici, et je vous fournirais très volontiers des réponses nanties de ma signature. C'est la façon humaine, intelligente et rationnelle. Mais, vous pouvez aussi faire comme s'il n'y avait eu aucune suite à votre mandat de comparution, produire un mandat d'amener mettant en branle la grande mécanique institutionnelle et générer ainsi une énième démonstration de l'infinitude de la bêtise des systèmes. Vous êtes irrémédiablement libre, malgré ce que votre fonction tente vous faire croire.

En l'absence d'arguments crédibles dont je doute de plus en plus voir la couleur un jour, les menaces n'ont strictement aucune chance m'amener changer mon point de vue. Bien au contraire, très exactement pour les raisons déjà mentionnées dans mon courrier du 26 juin.

Comme vous m'êtes décidément très sympathique, Yvan, que je baigne dans un délicieux flou consécutif à une belle poussée de fièvre, et que je n'ai rien de mieux à faire qu'amener à chanter mon super clavier, je crois que je vais m'offrir le luxe nous raconter comment nous en sommes arrivés là. Mais, évidemment, je dois vous rappeler n'avoir pas la moindre obligation me lire, d'autant plus que la suite à votre invitation à danser spirituellement a déjà été posée.

Si je me souviens bien, c'était en deux mille douze. Je nous passe le détail des conditions extérieures pour aller directement à l'essentiel, la secrétaire communale de notre lieu de résidence qui se permet afficher une mauvaise foi plus qu'évidente en nos échanges. Comme ses agissements lésaient l'épanouissement de mon fils aîné, je décidais les mettre en ligne, sur mon site familial personnel, avec un bel espace à commentaires, histoire de voir ce que la vox populi saurait en penser. Pas l'ombre d'un pli, toutes les réactions allant en le même sens : l'officielle se fout ouvertement de ma gueule et à travers moi, du peuple suisse.

C'est là que survint un avocat particulièrement gluant. Fantoche ou quelque chose comme ça. À grand renfort de mensonges, incohérences, et autres menaces infondées, il va foutre les jetons à mon hébergeur. ... L'aBruttin, président de la commune, directeur d'une grande banque, plutôt que réfléchir les manières plus que douteuses de sa secrétaire s'essaye à me faire taire. Bravo ! C'est comme ça qu'est né mon bureau virtuel : www.allvisibility.net. D'abord hébergé en Russie, à l'abri des sottes malversations de l'autre générateur de pourriture. Alors que j'aurais dû pouvoir me concentrer sur le bonheur d'être père pour la seconde fois, je me retrouvais à devoir digérer une formidable colère. Mais, au final, le bankster à l'esprit trop étroit pour envisager d'autres point de vue que celui lui ayant été inculqué, ne sera qu'un déclencheur.

Partant de là, il y eut de formidables pépites, par exemple Madame le juge Laure, m'expliquant qu'il faut être fou pour tenter discuter avec l'administration, comme si elle n'était pas composée de frères humains. Le moment le plus fort, c'est un courrier reçu de quelqu'une me remerciant pour être parvenue sur mon impulsion quitter une fonction ne lui apportant rien, afin de suivre les aspirations de son cœur et s'en voir totalement transformée. ...

Si la plupart des retours que j'obtiendrais ressemblent essentiellement à de belles démonstrations de la bêtises administrative, à chaque pas, je vais grandir et voir s'asseoir en moi la conviction; la réelle autorité ne pouvoir se situer qu'en l'Origine, Dieu, ... ou comment vous voudrez appeler l'énergie dont tout et rien sont constitués. Ça fait maintenant quelques temps que je travaille à l'entendre toujours mieux en moi, et partage autant que possible autour de moi, le "bonheur" que j'y trouve.

Le maître que vous servez a besoin générer violence, manifestations d'abus de force et autres saletés pour usurper le pouvoir se trouvant en le cœur de l'Homme. C'est pour lui une question de survie. Pour ma part, je choisis refuser l'alimenter et m'occupe à me pardonner, entre autres apprécier l'apéro avec les copains, amis et surtout potentiel grand amour de ma vie, comme se fut le cas le fameux soir où je me suis retrouvé hors de la route, je ne sais toujours pas comment, mais, aussi, pardonner à tous ceux faisant le jeu de l'asservisseuse égrégore. Ce qui est assez facile sitôt qu'on perçoit combien leur coûte tourner le dos à leur monde intérieur.

Je me doute bien qu'aux yeux des plus formatés ma petite histoire ressemble à un beau sermon sur la montagne. Ça n'a aucune importance, parce que la moralité de cette fable, c'est que je me sens chaque jour un peu plus en paix avec moi-même et avec la vie, chaque jour quelques soient les conditions, je parviens ressentir de la gratitude pour la petite voix au fond de moi cherchant m'emmener à toujours mieux savourer l'expérience humaine. Et ça, Yvan, ça n'a pas de prix, mais, une valeur infinie, pour le moins quand lorsque comme moi on a eu la chance traverser quelque enfer...

Ça m'a fait un bien fou poser ça là, Yvan. Je vous en suis très reconnaissant.

Puisse la lumière éclairer votre chemin.

Le 06/07/2025 à 13:13, Bhuler Yvan a écrit :

Bonjour M. Roduit,

Veuillez trouver ci-joint un mandat de comparution afin que je puisse vous entendre sur les circonstances de votre accident.

L’original va vous parvenir par courrier au début de cette semaine.

Meilleures salutations !

ADJUDANT YVAN BÃœHLER
CHEF UGM Y6

Département de la jeunesse, de l’environnement et de la sécurité (DJES)
Police cantonale vaudoise - Gendarmerie

GENDARMERIE MOBILE

Route de Lausanne 32, 1400 YVERDON-LES-BAINS
+41 24 557 70 21
+41 79 726 71 05
yvan.buhler@vd.ch

VD.CH