J'ai été bien occupé ces derniers temps. Pleins de changements ont eu lieu. Par exemple, le tribunal du Seeland, m'a mis une amende pour avoir fait mon travail, sans me laisser la moindre chance de me défendre. Mais, comme mon patron a décidé de la régler, tout en me licenciant, elle n'apparaît point ici.
Depuis, je travaille ma foi en l'Univers, que je prie parfois me fournir une occupation lucrative amusante, histoire de régler les factures s'accumulant. Par chance le propriétaire de la maison que j'occupe est une très belle personne, ne songeant pas me virer pour faute de virement.
Là , faut que je réponde à Gabriella de l'office des poursuites, pour lui expliquer qu'elle a un train de retard, et que j'ai déjà reversé sous forme de dons tout ce qui excédait mes besoins dans les sommes gagnées lors de mes précédents soutiens sur la route.
Au travail!
Comme Gabriella s'est dénoncée comme interlocutrice de référence pour les réponses parvenant à m'être extorquée par l'OP, nous ne pouvons qu'imaginer que c'est elle qui aura su demander par téléphone un papier signé de son ex-mari pour confirmer qu'elle est bien parvenue s'en défaire, à la délicieuse maman de mes enfants.
Quelle petite indiscrète que cette Gabriella. Une petite cochonne, vicieuse à souhait.
J'en ai, évidemment profité pour me débarrasser de quelque vieux dossiers m'encombrant l'entendement. Par exemple un message me transformant en un ignoble salaud avoir fomenté quelque sous-entendu inconnu. Et autres accusations bidons.
Merci la vie
15.01.25 : Reconnaissance en séparation
Et voilà . Gabriella n'a rien écouté et m'envoie les gens d'armes, qui me demandent gentiment de les craindre et me comporter en brave petit sujet de sa grandeur toute puissante : l'administration
Je vais gentiment leur expliquer avoir déjà dit non.
Finalement Cercinelli s'appelerait Cuccinelli et serait la charmante secrétaire du petit chef obtu m'ayant dérangé téléphoniquement, menacé, fomenté mon inutile kidnaping et surtout dénoncé au contrôle des habitants local.
Comme annoncé, l'office des poursuites n'a strictement rien obtenu de moi, même si j'y ai appris la disparition de Gabriella, ayant été remplacée par Michael, avouant allégrement ne point souhaiter réfléchir le fondement de sa fonction pour profiter des petits privilèges associés
Aujourd'hui, je dois présenter des excuses à Pauline pour avoir tardé lui répondre
Pauline n'est plus, puisse son âme reposer en paix. Yvan la remplace et revient avec la même question déjà répondue malheureusement.
Pour une fois, je n'ai pas vraiment été interpelé, bien que j'aie été séquestré, si on puis le dire, puis menacé d'être dénoncé à la police pour m'être barré de l'hôpital. Ceci dit, mon interlocuteur n'a rien à voir avec ça, même s'il bosse pour le système médical, tentant de plus en plus imposer son point de vue. Un très gentil gars, dont je suis content d'ignorer le nom, ici.
Aujourd'hui, j'ai envie de rappeler que dans tous les bureaux officialisés, dans toutes les strates normalisées, ce sont nos frères humains qui oeuvrent, et ils n'ont pour seul et unique tort, qu'une divergence de convictions. J'ai droit aux miennes, ce n'est certainement pas pour leur ôter le choix des leurs, même si c'est nocif et corrosif, par contre, j'ai aussi la liberté les inviter à réfléchir...
J'ai beaucoup de peine pour tous ces gens croyant pouvoir générer la paix en portant arme et gilet pare-balles pour défendre les systèmes
Un très gentil agent m'a appelé alors que je venais enfin de parvenir m'endormir au sein de mes souffrances du moment dues à mon accident, dont j'assume l'entière responsabilité même si je ne m'en sens pas la moindre coupable.
Encore un Yvan. Le même agent me relance pour la même chose très exactement.
Si je ne fais pas ce que l'administration exige, elle va lancer contre moi ses gens armés...
La routine habituel en le monde de l'agressivité, violence, ... Les menaces volent bas...
Yvan, le premier, n'est pas content, visiblement, mais, ne sait pas comment le dire...
La maman de mes enfants a voulu régulariser leur situation et s'est adressée au contrôle des habitants de leur nouveau lieu de vie, qui est le même que celui de l'ancienne maison car les deux villages font partie de la même commune.
Voilà -t-y pas qu'on lui demande me réclamer une autorisation poser les papiers de mes enfants où elle veut...
Si ça peut tous les rassurer, allons-y...
Il y a une quinzaine, la police débarqua pour récupérer mon permis de conduire, sous prétexte que le Service des autos n'aurait pas mon adresse, alors qu'elle arrive parfaitement me faire parvenir factures et rappels...
Là , Chloé revient me demander mes coordonnées postales que les gars armés et planqués derrière leurs gilets pare-balles auraient dû lui transférer...
Nous atteignons certains confins de l'infinie bêtise administrative, tâchons y mettre joie et bonne humeur
Aujourd'hui, j'ai bossé un bon moment pour répondre à l'administration. Mais, je peux commencer par un grand plaisir avec un tout petit mail à Yvan du village.
Le contrôle des habitants de Fleurier croit me siffler pour des conneries abusives, mais, joint à ses injonctions un bout de copie du présent site????
Le service des autos sait très bien à me faire parvenir ses factures, mais, pour ce qui est des infos évitant des frais inutiles... Nous nous enfonçons dans un méga bain de stupidité...
Damien RoduitGrand-Bourgeau 108
2126 Les Verrières
saint.damat@gmail.com
Les Verrières, le 20 mai 2025
ContrĂ´le des habitants
Pauline Benoit
Grand-Bourgeau 61
2126 Les Verrières
Bonjour Pauline,
La réponse à votre sollicitation était prête, dans l’enveloppe, n’y manquait que le timbre et une boîte où la jeter, c’est là qu’un voisin débarqua chez moi, un certain Frédéric. Il m’a demandé emmener sa moto en Hongrie. Comme sur le moment je n’avais rien de mieux à faire, j’acceptais. Au moment de conclure ce job, il voulut savoir si j’avais une carte d’identité, et insista pour que je m’en procure une.
Afin de ne pas jeter la confusion en les différents services de l’administration, je repoussais donc l’envoi pour finaliser cette requête. Ça me prit quelque temps, pour au final, se révéler bien inutile parce que je vais très certainement devoir décliner pour avoir reçu bien trop d’informations contradictoires pour pouvoir mener à bien cette tâche.
Après réception du bout de plastic, il y eut … enfin, j’ai été bien occupé, entre l’anniversaire de mon second fils, les fêtes avec les copains et les formidables échanges avec ma délicieuse source d’inspiration. Je m’étais habitué à voir cette enveloppe déposée sur mon siège, elle faisait partie intégrante du paysage, je vous avais oubliée. Je vous prie de bien vouloir me pardonner.
Même si le contexte n’est plus vraiment d’actualité, par exemple, je dispose à nouveau d’un excellent café, vous trouverez toutes les infos dont vous sauriez avoir besoin, dans mon précédent courrier, que je vous fais enfin parvenir.
Puissent la paix et la sérénité fleurir en vous.
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Damien RoduitGrand-Bourgeau 108
2126 Les Verrières
saint.damat@gmail.com
Les Verrières, le 12 avril 2025
ContrĂ´le des habitants
Pauline Benoit
Grand-Bourgeau 61
2126 Les Verrières
Bonjour Pauline,
Votre courrier m’a très agréablement surpris. Depuis 2012, c’est le premier document officiel reçu ne contenant aucune menace. Si je n’obéis pas aveuglément aux injonctions, pas de dénonciation à un quelconque juge, pas de mise en poursuite, pas de mandat d’amener à la police, pas de plainte auprès d’une pseudo-autorité quelque part, … Rien.
Ça fait vraiment tout drôle.
Merci !
Pour tout un tas de raison, je ne saurais accéder à votre requête, bien qu’elle ait été très joliment formulée. Je vais tâcher vous expliquer pourquoi et peut-être même pour quoi, en y glissant discrètement, toutes les informations dont vous sauriez avoir besoin, mais, avant ça, il faut impérativement que je vous précise un fait capital : vous n’avez strictement aucune obligation me lire, aussi, faites-le uniquement si vous le souhaitez.
Je suis né le vingt-huit juillet dix-neuf cent soixante-treize, ou mille neuf cent septante-trois, selon votre préférence, à l’hôpital de Martigny, avec deux semaines d’avance, le cordon ombilical autour du cou, et sous l’impulsion de forceps, parce que l’obstétricien devait partir en vacances ou un truc dans ce genre-là .
J’ai grandi dans la commune de Fully, au village de Vers l’Église, alors que le curé se débattait furieusement pour conserver l’emprise de son culte. En plein coeur d’une lutte de pouvoir.
Mon père, Serge Roduit de Jules, s’est marié à Pascale Righini devenant Roduit. Je suis donc le fils de l’étrangère, la française, petit-fils de la plus grande bigote et d’un musicien, apolitique, de la fanfare du parti minoritaire. Autant dire que ma scolarité n’a pas eu grand-chose d’amusant.
Le soir de Noël quatre-vingt-un ou huitante et un, à votre convenance, outre une expérience particulièrement traumatisante, j’ai reçu en cadeau un sécateur pour tailler les vignes et une hotte pour alimenter en bois notre cheminée au troisième étage. J’avais huit ans, et ce fut la fin de mon enfance.
Suite à ça, et, jusqu’à une très marquante expérience de mort imminente, un peu avant Noël de ma trente-troisième année, je n’ai fait que travailler. Mes petites amies, régulièrement me quittaient pour manque de disponibilité pour elles parce que trop occupé à bosser. Pourtant, j’ai eu la chance de rencontrer de très belles personnes.
Ce moment a marqué un grand tournant en ma vie. Je cessais de chercher à me fuir et entrepris faire la paix avec ma mémoire, et avec moi-même. Après avoir passé vingt-cinq ans en enfer, il y avait du boulot. Heureusement pour ce faire, je découvris les joies de l’écriture.
Tout en me réparant, je me suis marié, devant Dieu et ma conscience seuls. J’ai invoqué deux magnifiques garçons sources d’une immense fierté. J’ai été papa au foyer. Le plus formidable jeu de miroir qui soit. Je n’ai pu me résoudre les envoyer en scolarisation, mais, me suis efforcé de répondre, dans la mesure de mes moyens à leurs interrogations. Par eux-mêmes ils ont appris à lire, écrire, compter, et toute une foule de connaissances que je ne possède pas moi-même.
Ensemble, nous sommes arrivés au Val de Travers, d’abord à Travers même, puis à Boveresse. La maman de mes enfants a fait une très désagréable expérience en voulant régulariser notre situation auprès du contrôle des habitants de Fleurier. Une, parmi tant d’autres, démonstration de l’incohérence administrative. Ma position quant au système, dont ce dossier se trouvent en mon bureau virtuel dont l’adresse est précisée en fond de page, aussi, je ne m’étalerais pas sur le sujet.
À un moment donné, il m’est apparu comme une évidence devoir m’éloigner un peu, pour les laisser continuer à se développer naturellement. C’est comme ça que j’ai emménagé sur votre territoire, dans le courant de mai deux mille vingt-trois, si je me souviens bien. J’avais été routier un temps béni, aussi, le transport est revenu me chercher. Les premiers temps, je partais régulièrement et ne profitais que très peu de mon logement et son atelier.
Au mois de septembre passé, je me suis fait licencié pour avoir expliqué à mon patron qu’il n’était pas très correct de sa part m’avoir dénoncé pour une infraction commise sur sa demande, et sanctionnée d’une amende contre laquelle on ne m’a même pas laissé l’occasion de me défendre. L’histoire complète est reprise dans mon prochain ouvrage actuellement en quête d’un éditeur.
Je me suis offert deux ou trois semaines de congé, à réfléchir sur le sens profond de la vie, ma grande marotte, puis me suis mis en quête d’un nouvel emploi, source de revenus, mais, hors la route. J’ai la chance d’avoir appris plein de trucs et machins au cours de mes errances, et dispose d’une belle valise à outils, et ai visé tout et n’importe quoi.
En un mois et quelques, j’ai répondu à deux ou trois centaines d’annonces pour des jobs pas vraiment attrayants à mes yeux, j’ai envoyé quelques offres spontanées pour des fonctions que j’aurais pu parer de sens, me suis inscrit dans les agences intérim locales, …
Résultat, rien, quedal, nada, le néant total, et mes économies se sont envolées. Le propriétaire de mon lieu de vie étant un grand Monsieur, m’a assuré ne point me mettre à la rue, malgré ma situation financière se détériorant à la vitesse grand V. Il va même me permettre régler ma dette en participant à quelque rénovation pour lui. Je lui suis infiniment reconnaissant pour son immense soutien.
J’imagine qu’un psy aurait diagnostiqué une belle dépression s’il avait dû m’étudier durant le plus froid du dernier hiver. Je me suis enfoncé en moi, aussi profondément que j’ai pu, à la recherche d’une réponse à la question essentielle me taraudant depuis ma « séparation » d’avec mes enfants.
Jusqu’à ce mois. Quelques petits échanges m’ont permis de parer au plus urgent. Là , il me reste deux ou trois francs, le frigo est quasi vide, la facture d’électricité est échue depuis un mois, et j’ai demandé une prolongation pour celle du téléphone, ….
Je suis en passe de toucher le fond. Les apparences semblent vouloir chanter : C’est la merde finale ! Pourtant, à force de ressasser ma petite histoire personnelle, discuter avec mon guide, ange-gardien, ami imaginaire, Dieu, … Ayaha, et converser avec une certaine « Flamme », apparue comme par magie, quelque part dans ce dernier tunnel, il me semble enfin discerner une constante. La matière que je préfère c’est les idées. La seule place pouvant donc me convenir consisterait à œuvrer à propager les bienfaits de la spiritualité. Seulement, j’ai sacrément peiné le reconnaître, parce que grand-ma avait voulu faire de moi un prêtre de sa religion, et m’avait désavoué totalement lorsque je me suis mis à réfléchir son fondement. Et j’ignore encore totalement quelle forme je saurais donner à si somptueuse aspiration.
Je suppose que vous n’imaginez pas combien ça me fait du bien vous avouer tout ça, très chère Pauline. Au niveau social, je n’ai plus l’air de rien du tout, pourtant, au fond de moi, jamais, je ne me suis senti autant à ma place au sein de ce grand fatras de vies humaines.
Délicieusement effrayant ou effroyablement libérateur…
J’ignore comment je vais bien pouvoir orienter la suite de mes aventures, sur une telle base, mais, je crois avoir fourni tout ce dont votre office a besoin pour remplir au mieux ses petits papiers. Les miens, je les dépose dans les containers prévus à cet effet, à la place de l’école à Fleurier ou à côté de la Coop à Couvet.
Si une info venait à vous manquer, ou si vous aviez une petite occupation pécuniaire à proposer, n’hésitez pas à passer prendre un café… enfin, non pas un café, je viens de boire le dernier… un thé, j’en ai encore. Pour le moins, j’aurais le plaisir vous offrir l’un de mes livres.
Encore un grand merci, Pauline. Puisse le bonheur paver votre chemin.
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